Le joug du Christ
(14ème dimanche du Temps Ordinaire, année A, Matthieu 11, 25-30)
Nous portons tous un joug, mais lequel ?
Pour certains, c’est celui d’une vie faite de stress où la spirale infernale « travail-argent-course aux biens matériels » ne s’arrête plus. Pour d’autres, heureusement, c’est celui du Christ, celui des humbles, des « tout-petits », des « oubliés de la vie » comme les appelait Jean-Paul II. Ceux-là portent sans difficulté le joug du Christ, car il leur apporte la paix et finalement le repos.
Les humbles suivent le chemin de Jésus. Mais, contrairement à ce que nombre d’entre nous pensent, rien n’est moins simple que l’humilité, car notre société et notre entourage nous poussent sans cesse à l’attitude inverse. Pour être humbles, soyons simplement nous-mêmes, sans fard, sans masque et sans détour.
Portons le joug de Jésus fait de douceur, d’humilité, d’amour et proclamons « Eucharisteo ! » en communiant au corps et au sang du Christ, en remerciement pour tout ce qu’il nous apporte. Lors de chaque messe, acceptons le joug du Christ. C’est un joug d’amour qui nous transforme et nous apporte la paix.
Bernard Vollerin
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 11, 25-30)
25 En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
26 Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté.
27 Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
28 «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »