10ème dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Rien n’est jamais perdu

(10ème dimanche du Temps Ordinaire, année A, Matthieu 9, 9-13)

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IMG_10eme_TO_A_rien jamais perdu« C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices » dit Jésus aux pharisiens… qui en prennent pour leur grade !  Ces pharisiens, rigoureux, prétendument purs, dont la vie religieuse est faite de « petits » sacrifices liés au respect strict de la loi, sont fustigés par Jésus, lui qui attend des hommes une attitude faite de miséricorde, c’est-à-dire avant tout d’amour. !

Car la miséricorde vient de l’amour. St Paul dit « Si nous prêchons un Christ crucifié, c’est parce que le sacrifice du Christ a donné une dimension nouvelle à la notion de souffrance. Cette dimension, c’est l’Amour. Et par l’Amour nous obtenons la miséricorde divine. »

Cette miséricorde divine est source de vie. Même si nos fragilités et nos peurs sont là, ne les cachons pas, car Jésus est venu pour nous appeler, nous les pécheurs pour nous débarrasser du péché. Le Christ nous apprend à ne plus avoir peur dans la vie, car même au plus profond du désespoir qui peut parfois nous étreindre, il est là pour nous tendre la main.

Sur le Christ nous pouvons compter. Rien n’est jamais perdu.

Bernard Vollerin

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 9, 9-13)
09  Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
10  Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
11  Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
12  Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
13  Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

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